Cette année, mes vacances furent plus flemmardes que jamais. Le soleil enfin retrouvé m'a clouée, lascive, dans un transat au bord de la piscine. Il a fallu quelques rares moments gris pour m'encourager à marcher un peu et à observer les fleurs, pourtant si généreuses après un printemps pluvieux.
J'ai vu des tas de petites choses, pas rares du tout, mais bien jolies, souvent rencontrées mais sur lesquelles je n'avais jamais pris le temps de mettre un nom:
- Vicia sepium. Une vesce qui se reconnaît à sa couleur lilas jaunasse, sale, pas très aguichante, que les botanistes ont préféré rapprocher de la sepia.
Le saviez-vous ? Les vesces (Vicia) sont très proches des pois (Lathyrus) avec des feuilles composées terminées par une vrille. Mais les premières n'ont jamais les tiges ailées comme les seconds! |
- Centaura nigra. C'est bien difficile de se repérer dans la nomenclature des centaurées pourpres, d'autant que certains classent celle-ci comme une sous-espèce de la C. jaceae, et d'autres la considèrent comme une espèce à part entière. Peu m'importe, je crois l'avoir bien reconnue à son capitule plus étroit et surtout à l'appendice des bractées qui lui brodent un involucre délicat, en bas résille noir.
- Stachys sylvatica. On le distingue sans fautes des autres épiaires à la mauvaise odeur que dégagent ses feuilles froissées. Elles diffusent, paraît-il, en seconde note, un délicieux parfum de cèpe... que je n'ai pas senti du tout.
Et, comble du bonheur, j'ai longé bien des champs de blé inondés de bleuets, morceaux de ciel égarés sur terre!
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