Pour autant qu'elle soit présente dans le voisinage, un jardin ne se conçoit pas sans lien avec la nature. Replié sur lui-même, sans harmonie avec le paysage, ce ne serait rien qu'un lieu clos et triste.
Les techniques d'ouverture sont nombreuses.
On peut tracer une longue perspective qui se perd à l'horizon, châtelaine et française.
On peut se contenter de dégager la vue et la cadrer avec des arbres ou des massifs pour s'assurer que le regard s'y attarde. On peut aussi répéter dans le jardin les végétaux du paysages. L'un n'empêchant pas l'autre.
Mais tous les jardiniers n'ont pas une campagne bucolique à offrir. Le plus souvent, juste un prairie ou un verger. Ce n'est pas grave.
On peut imaginer, comme beaucoup l'ont fait de théâtraliser la nature en posant devant, un portail: deux pilastres et grille ouverte.
Il marque les limites du jardins, il matérialise la frontière entre le cultivé et le sauvage, il évite aux massifs ouvragés de disparaître mangés dans la verdure ou au contraire à la nature de devenir invisible devant l'éclat des floraisons .
Mais surtout, par le contraste qu'il crée entre le grandiose et le banal, il met en majesté la simplicité de la nature. Il donne l' envie irrépressible de la regarder, de l'admirer puis de franchir le pas...
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