La Luciole a publié sur son joli blog un article intéressant. Elle y montre une pergola vêtue de vert tendre d'où dégoulinent une glycine et ses grappes, presque rejointes par les fleurs ascendantes des Iris bleu sombre. Superbe! Elle en voudrait une pareille chez elle, à laquelle elle ajouterait des rosiers lianes et des clématites.
J'ai alors réalisé qu'il y avait deux sortes de pergola suivant la manière dont la lumière y était traitée.
Soit l'ossature est de toutes parts couverte de grimpantes et de lianes qui masquent le ciel et drapent les parois, soit les tiges sont conduites et contenues sur les arceaux, laissant plus ou moins libre l'espace entre ceux-ci.
Dans le premier cas, on aperçoit à distance les floraisons qui tapissent la galerie. L'attrait est puissant! On s'approche, on caresse et on entre. On s'immerge dans la pénombre fraîche des plantes, on chemine dans le secret du végétal. Au bout, la lumière luit et nous conduit.
Dans le second cas, on remarque d'abord la structure, festonnée de verdure et de fleurs. On l'emprunte, on découvre à chaque pas la tendresse d'une rose, on s'enivre de son parfum. La lumière joue à cache-cache avec les frondaisons et irise les pétales.
Une méthode est-elle meilleure que l'autre ? Je ne le pense pas. Tout est une question de choix, de contexte, de climat et de sensibilité jardinière.
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