Les retours de pépinières et de fêtes des plantes me laissent souvent perplexe. Bien sûr, je suis ravie par mes nouveaux achats et très impatiente de les planter ou de les placer en sécurité.
Mais après, demeurent les pots. Beaucoup de pots. En 25 ans de jardinage, j'en ai accumulé plusieurs centaines. Les plus petits sont récupérés pour les repiquages potagers dans la serre, les plus gros pour les potées. Mais les autres s'accumulent à n'en plus finir et encombrent de leurs colonnes sombres et vacillantes l'abri de jardin. Le gaspillage me fait horreur, je refuse de les jeter.
Et chaque fois, reviennent les mêmes questions. Ne peut-on les récupérer, les ramener chez le pépiniériste ? C'est trop de travail à nettoyer et à désinfecter, paraît-il. Pourtant les bouteilles en verres consignés subissent le même sort....
Surtout, ne me parlez pas des pots en tourbe qui coûtent cher, abiment nos tourbières et, tests comparatifs à l'appui, menés personnellement, sont fort peu favorables à la croissance des plantes.
Il y a la traditionnelle tontine en jute ou coton. Biodégradable, elle ne s'enlève pas à la plantation, la nature s'en charge. Elle est parfaite pour les arbres et arbustes cultivés en pleine terre, mais pas pour les autres et encore moins pour les vivaces. Mais j'ai croisé à Celles, un horticulteur courageux (Pépinière Mela Rosa) qui proposait des roses aux racines ainsi emmitouflées.
Fin mars, j'ai visité les tunnels de Datasem, près de Genève. Spécialisée dans les jeunes plantes potagères, la société fournit, entre autres, les magasins Botanic.
Elle utilise des barquettes en bois, type ravier de fraises, pour 2, 4 ou 6 plants. C'est neuf et intéressant.
Ma préférence va à la récupération. Peut-être connaissez-vous des filières, des systèmes qui me sont inconnus. Je ne demande qu'à apprendre.
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