J'essaie toujours de choisir des plantes solides qui peuvent se passer de tuteurs. Mais entre la théorie et la pratique, entre ma raison et mes coups de cœur, il y a de la marge: je craque parfois pour de grandes vivaces qui tanguent un peu vite. Puis, il y a les aléas climatiques. Il suffit d'un orage, une tempête, une pluie diluvienne en été, lorsque les plantes sont les plus hautes, et toute l'architecture du jardin chavire!
Alors, avec les années, j´ai mis au point un petit système gratuit et très simple à poser. Mais il faut s'y prendre tôt, d'habitude mi-mai, mais cette fois ce sera fin avril. Je découpe dans du grillage, type affreuse clôture verte, de grands rectangles, de plus petits, ou des cercles, calqués sur la forme de la touffe à épauler.
Puis je les couche le plus simplement du monde sur la plante qui commence à prendre du volume. Des feuilles se froissent, quelques tiges sont pliées, mais je ne m'inquiète pas du tout.
En 3 ou 4 jours la plante s'adapte: feuilles et tiges se déplient, se redressent et se faufilent entre les mailles. Le grillage devient presqu'invisible. Le temps passe, la plante poursuit sa croissance et je rehausse petit à petit le treillis. Plus tard encore, lorsque la masse devient imposante, je glisse 4 fers à béton aux 4 coins du support bien tendu et les fiche dans le sol. Leur bord rugueux empêche le grillage de redescendre. Si nécessaire, un petit bout de ficelle assure une meilleure solidité.
Ainsi arrimées, les branches tiennent bien sans paraître corsetées voire étranglées. Leur port demeure souple et naturel.
Et vous, comment faites-vous ?
Actus.
Ne ratez pas la fête des plantes de Mortemart (Haute-Vienne ) ce dimanche 27 avril de 9h à 19h: |
Les commentaires récents