C’est tout petit, ça ne fleurit que quinze jours par an, pourtant je les attends comme les bonbons de Saint Nicolas ou le foie gras à Noël. Voyez où en sont mes pensées ….
Dès que leurs jeunes feuilles drues fendent le sol, je sais que l’hiver entame son dernier tiers. Et fin février (ou début mars), lorsque leurs pétales mauve porcelaine s’écartent pour offrir l’orange de leurs pistil et étamines aux premiers bourdons enivrés, c’est qu’il agonise.
Il y a sept ou huit ans, j’en ai planté une dizaine dans le sous-bois de noisetiers. L’année d’après, ils étaient vingt. Maintenant, je ne les compte plus. Ils se ressèment parmi les cyclamens de Cos roses qui s’étendent aussi et vagabondent entre les brins dorés de l’Acorus gramineus ‘Ogon’. Accord tonique qui chatouille le printemps encore engourdi.
Etonnée par leur dynamisme, j’en ai risqué quelques uns en plein soleil dans la prairie. Et ils s’y plaisent tout autant!
Il en existe de plus roses, de plus sombres et même des blancs. Tous ont la même vigueur.
N’hésitez pas!
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