Comme Philippe D, j'ai essuyé plusieurs échecs. Semées en pot ou sur place, en serre ou en plein air, à l'automne ou en début de printemps, les petites graines noires et brillantes des Persicaria orientalis (ou ici) refusaient toujours la vie. Dépitée, début mai, je jetais les pots et plantais d'autres choses à la place. Jusqu'au jour où, une semeuse expérimentée m'a résumé leur culture en 4 points:
1. Les graines germent tard. Les semis spontanés, comme ceux effectués en février-mars, ne sortent de terre que début mai. Patience donc!
2. Pendant ce temps, une cohue d'indésirables a déjà envahi le terrain ou les pots. Comment trier le bon grain de l'ivraie ? Très simple quand on le sait : les cotylédons des P. orientalis sont longs et étroits et portés par un long pédoncule nettement rougeâtre.
3. Elles ont horreur des limaces qui pourtant les adorent. Tous les systèmes sont bons: bière, cendre, coquilles d'oeuf, granulés bio ou non, pourvu qu'ils soient efficaces.
4. Elles détestent les déplacements. Il faut donc semer en place ou en godets bio dégradables.
Philippe D., je t'enverrai à nouveau quelques graines à l'automne et cette fois, tu es condamné à la réussite. Ceci vaut pour tous ceux à qui j'en ai envoyé et qui ont échoué.
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