Ce fut court, mais fort! 15 cm de neige se sont accumulés en 12h et la température de nuit s'est maintenue entre -10°C et -15°C pendant une semaine. Si j'avais déjà connu de plus longues périodes de gel intense, je n'avais jamais vu le canal (Bruxelles-Charleroi) uniformément gelé. Il en devenait presque beau....
Maintenant que tout a fondu, les plantes et les oiseaux rêvent au printemps. Les perce-neige fendent le sol, les boutons d'Hellébores se forment et les Hamamelis sont aux anges. Tous trois adorent le froid qui les stimule.
Hélas, tous les végétaux du jardin n'ont pas apprécié de la même manière! Les Céanothes, romarins et Pittosporum, pourtant plantés au chaud contre la maison, ont accusé le coup. Ils ont très mauvaise mine et je crains le pire.
Côté bonnes surprises, les cistes, l'Arbutus unedo, les Libertia, le Buddleja nivea, le Rhamnus alaternus et le Garrya elliptica n'ont pas pris une ride. Leurs racines, bien au sec dans notre terre légère et abritées sous une épaisse couette de neige, ont parfaitement tenu le coup.
A l'inverse, les feuilles des Euphorbia characias, des Viburnum harryana et V. davidii, pourtant réputés rustiques ici, sont devenues toutes noires. Plus que le froid, c'est le contact avec la neige et son poids qu'ils n'ont pas supporté.
La température est donc loin d'être le seul facteur déterminant la rusticité d'une plante. La nature du sol et la présence de la neige en sont d'autres, tout aussi importants.
Dites-moi, est-ce pareil chez les humains ? Est-ce le froid qui vous achève ? Personnellement, c'est le gris, l'infiniment gris....
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