Bon sang, qu'ai-je fait à la Terre?
Je le jure, jamais je n'ai éliminé les pucerons autrement qu'avec du savon noir, jamais je n'ai employé d'herbicide total pour le parking d'Olivier qui aurait pourtant bien aimé, et j'ai toujours laissé le trèfle placarder le gazon. J'ai bien mis, je l'avoue, quelques grains bleus près des salades et dégagé, jadis, les massifs avec un peu de glyphosate. C'est vrai. Et elle est en colère. Je le sens.
Déjà l'an dernier, au mois d'août, la mort du robinier était un signe. Malgré ses dix ans, un seul coup de vent a suffi.
Cette année, c'est pire. Depuis juillet, le Catalpa (Catalpa bignonoïdes 'Aurea') se meurt, branche après branche. Combien de temps tiendra encore la dernière ?
A 30 m. de là, un autre Catalpa taillé chaque printemps a les premiers symptômes. Les feuilles d'une branche se ternissent, noircissent et tombent.
Catalapa bignonoides 'Aurea' | feuille malade d'un Catalpa |
De l'autre côté du jardin, c'est le cognassier (Cydonia vulgaris) qui trinque. Ca a commencé par les fruits. A peine formés, ils sont tombés un à un. Après, ce furent les feuilles. Surtout celles du coeur de l'arbre. Aux extrémités, elles sont encore là.
Pas loin, l'aubépine (Crataegus) n'en a presque plus. Celles qui s'accrochent encore sont rousses et recroquevillées.
Amelanchier canadensis | feuille de Cydonia vulgaris |
Et il y a plus grave. Bien plus grave. L'arbre que je préfère, celui qui m'émeut toute l'année pour la fraîcheur de sa floraison blanche en plein avril et pour le feu de ses feuilles en octobre, est à l'agonie. Sans cet amélanchier (Amelanchier canadensis) qui le couronne depuis 15 ans, le jardin blanc ne sera plus rien. Il va mourir, j'en suis sûre.
Cela doit être une maladie au nom effrayant comme l'anthracnose, le chancre, ou pire, le feu bactérien!
Que peut-on faire si on peut encore y faire quelque chose? Quel traitement peut venir à bout de cette épidémie avant qu'elle ne grille tout ?
Votre aide et vos conseils sont déjà bénis!
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