"Juré promis, ces vacances-ci, je vais à Terrasson". J'ai répété le serment 5 ans au moins, avant d'y aller cet été enfin. Il y avait toujours un soleil trop doux, un bouquin à finir près de la piscine, ou un scrabble promis au fiston. A vrai dire, j'avais un peu peur aussi.
Les Jardins de l'Imaginaire sont censés évoquer l'histoire de l'humanité à travers l'histoire des jardins. Ils ont été dessinés par l'américaine, K. Gustafson (ou ici) de renommée internationale. Les critiques la considèrent plutôt sculpteur que paysagiste et, soit disant, sans grand intérêt pour la nature. Je craignais de découvrir un parc au modernisme épuré, glacé, avec, en plus, de l'histoire et de l'imaginaire mêlés, bien que sans rapport évidents entre eux.
Et bien, il n'en fut rien. Je m'y suis immédiatement sentie bien. J'ai longé des sous-bois tellement de là-bas, aux troncs minces,sombres, presque rabougris, juste éclaircis pour que le regard les pénètre. Au travers, j'ai découvert un théâtre de verdure où les bancs épousent les courbe de niveaux en se fichant du parallélisme.
Et puis, il y l'eau. Elle est partout, traitée de dix manières différentes: canaux, torrents, jets, brouillards, sources, ...
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Je n'ai toujours pas compris le nom et le thème choisi, peu importe. C'est l'harmonie ressentie m'a conquise!
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