Ce printemps est passé beaucoup trop vite. Les Clematis montana sont déjà fanées.
Début mai - cette fois ce fut mi-avril – le jardin est encore bien nu. Les bourgeons craquent à peine et quelques timides pousses émergent du sol. Mais les C. montana sont là. Pleines de fougues, elles déploient leurs longues lianes fleuries sur tout ce qu’elles trouvent. En quinze jours, le jardin passe du vide à la jungle. C’est fabuleux.
Ma mère les adossait au mur de la maison sur des croisillons soigneusement repeints chaque année. Je les préfère en liberté, escaladant arbres, arbustes, ou de simples armatures en châtaigniers. Mais la liberté à un prix : juste après la floraison, je les taille drastiquement. Elles pourraient étrangler leur hôte.
Dans la gamme des roses, j’aime bien la classique C. montana var. rubens. Ici elle grimpe sur un Pyrus salicifolia ‘Pendula’ (1ère photo). Mais je préfère de loin ‘Mayleen’, qui dégouline d’une arche de la pergola (2è photo, qui illustre accessoirement mon désordre au jardin ...). A chaque passage, elle nous caresse de ses fleurs parfumées. Après la floraison, le feuillage devient progressivement pourpre. Elle refleurit souvent
en
septembre.
S’il me restait de la place, je planterais ‘Broughton Star’ (à gauche) ou ‘Marjorie’ (à droite). La première, découverte à Little Court, m’a beaucoup impressionnée. La deuxième lui ressemble, en plus pâle.
Côté blanc, j’ai planté ‘Elten’ dans le jardin blanc. Je l’ai choisie pour son feuillage bronze (‘Mayleen’ est un de ses parents), mais son manque de vigueur me déçoit. A l’automne prochain, je la complèterai peut-être par ‘Alexander’, ou C. m. var. wilsonii au parfum de chocolat, ou encore C. m. var. grandiflora. ....
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